Sylvie Fleury, rollers and hairpins, 1997

L’œuvre de la Suissesse Sylvie Fleury, intimement liée au cadre de vie de ses spectateurs, reflète les caractéristiques esthétiques et sentimentales de la société de consommation. En utilisant divers médiums, l’artiste illustre subtilement sa critique sur la fugacité de la mode et du luxe. Avec un regard plein d’esprit sur la beauté superficielle, elle offre une réponse à la valeur de leur existence. En tant que parangon du féminisme, Fleury dénonce également l’inégalité des sexes en subvertissant les symboles masculins et féminins stéréotypés.

L’œuvre ‘Scratch’ réorganise les bigoudis et les épingles à cheveux en un objet d’art. Fleury enlève ainsi la fonction de caractériser la coiffure des femmes et élève les bigoudis dans un nouveau contexte. Cette œuvre en épingle à cheveux est ainsi revisitée dans une culture néo-pop comme une réponse artistique aux idéaux de beauté affichés.

 

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