Gu Wenda, Chinese ink, 1985

Un fil conducteur dans l’œuvre de Gu Wenda est la rupture des inégalités. Son pseudo-langage auto-créé comprend des caractères dits chinois illisibles, avec lesquels l’artiste pointe les limites de la communication et de la manipulation du langage. L’autorité chinoise, peu sensible aux idéogrammes imaginaires, lui interdit en 1986 d’ouvrir sa première exposition avec elle. En raison de l’envie d’un public international, Gu a déménagé à New York mais reste également actif dans son pays natal.

De sa formation académique de peintre paysagiste, ses ‘Body landscapes’ font partie de ses premières œuvres. Il semble que ses paysages soient très naturels, mais en termes de contenu, ils montrent un trait d’esprit érotique. Avec cette sensualité typique des premières années de dissidence artistique en Chine, son œuvre contrevient aux conventions traditionnelles que la Chine continue de défendre.

 

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