Julian Schnabel, acrylic on tarpaulin, 1990
L’artiste américain Julian Schnabel est en partie responsable d’un renouveau de la peinture à la fin des années 1970. Comme d’autres néo-expressionnistes, il recherche l’exubérance émotionnelle, réaction au minimalisme raisonné. Des matériaux non conventionnels tels que la vaisselle cassée, le velours et autres ajoutent un aspect sculptural à son oeuvre. Sa main libre et son esprit brouillent, également avec des mots, la distinction entre abstraction et figuration.
Schnabel a peint ‘Le Clochard a encore Soif’ sur une bâche imprimée ‘vichy’ de la chaîne textile française Tati. Ce n’est pas intellectuel dans la forme, ni dans le mot. Son support, issu des magasins pauvres et composé de 2 tissus Tati cousus ensemble, montre la vie chaotique d’un sans-abri assoiffé. Ses pas se sont terminés par un individu enveloppé dans une bâche.
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